Depuis 2014, cette technologie relativement jeune a véritablement pris son envol. Décrit comme LA solution d’orchestration de conteneurs, Kubernetes ou Ku-ber-net-izz constitue désormais un moyen simple pour automatiser le déploiement, la mise à l’échelle et la gestion des applications conteneurisées. Alors que doivent savoir les DSI sur cette technologie et pourquoi est-elle importante ? Découvrez à travers cet aperçu rapide avec 5 choses à savoir sur la solution d’orchestration du moment.
1. Un projet Open Source
Bien que récent, Kubernetes a atteint une part de marché impressionnante et certaines des organisations les plus connues utilisent déjà ce projet. En quelques années seulement, il sera devenu l’un des projets les plus actifs de la communauté Open Source. Selon l’Octoverse Report de 2018, Kubernetes arrive à la 8e position dans le top des projets Open Source avec 6500 contributeurs. A cela, de nombreux géants de la technologie se sont également ralliés à lui, dont quelques-uns ont rejoint la Cloud Native Computing Foundation.
2. Une plate-forme d’orchestration de conteneur
Les conteneurs sont un moyen léger permettant de rassembler une application et ses dépendances. Dailleurs, vous connaissez sûrement déjà l’une des applications de conteneurisation la plus connue : Docker (même s’il en existe d’autres comme LXC…). Entre déploiements, mise à l’échelle et gestion automatisée des conteneurs, Kubernetes gère donc tous les détails pour parvenir aux besoins des utilisateurs. Cela signifie que l’utilisateur peut demander au système de créer un service avec six conteneurs et d’en ajouter selon la charge, la plate-forme s’arrangera pour y parvenir.
3. Kubernetes et Google
Eh oui, vous l’ignoriez peut-être, mais Google est à l’origine de Kubernetes ! Google avait mis au point un système de cluster baptisé Borg, qui lui permettait de gérer les serveurs qui exécutaient Google Search, Gmail, YouTube et d’autres services. Lorsque des conteneurs sont arrivés, un groupe interne a voulu appliquer les connaissances acquises via Borg à la gestion des conteneurs. Par ailleurs, lorsque le groupe a souhaité vouloir rendre le projet Open Source, celui-ci a rencontré une résistance avant de finalement (et heureusement) réussir. Le premier code pour Kubernetes fut ensuite poussé sur GitHub en 2014…
4. L’utilisation
La rapide popularité de Kubernetes ne signifie pas pour autant que la solution est absolument parfaite. Car avec une belle documentation et une utilisabilité améliorée, Kubernetes tient quand même la réputation d’être un peu difficile à prendre en main. Cette réputation n’a diminué l’intérêt pour Kubernetes, au lieu de cela, un certain nombre de fournisseurs, y compris les principales plates-formes de Cloud public, proposent des versions de Kubernetes ou des services qui promettent de rendre la plate-forme plus conviviale. Kubernetes est à retrouver dans notre catalogue de solutions.
5. Kubernetes et les environnements hybrides / multi-cloud font bon ménage
Utilisable n’importe où, Kubernetes se démarque particulièrement dans les environnements de Cloud hybride et multi-Cloud. De nos jours, la plupart des entreprises utilisent plus d’un fournisseur de Cloud, et la plupart continueront d’exécuter des charges de travail dans les Clouds publics et sur site. La plate-forme offre à ces organisations un moyen intéressant pour rationaliser la gestion d’environnements très complexes.
Avec ses nombreux utilisateurs et ses soutiens généralisés, Kubernetes semble en passe de devenir une norme et l’avenir de cette solution d’orchestration est prometteur. C’est pourquoi nous conseillons maintenant de commencer à apprendre et à expérimenter cette solution .